(3/10/2022)
Pendant que quelques écervelées, usant de cette liberté sans limite ni pudeur que leur confèrent les réseaux dits sociaux, exhibent leurs stratégies de contournement de la loi de 2004, des femmes d’un immense courage, meurent sous les balles de cette théocratie détestable incarnée par le pouvoir des mollahs.
Pendant que quelques-unes de nos concitoyennes hurlent « Mon voile, ma liberté », reprises en chœur par un courant dit féministe, d’autres sont emprisonnées, assassinées pour ne s’être pas soumises à un code vestimentaire fantasmés par quelques esprits sectaires.
Comment peut-on ne pas s’étonner devant l’absence de rapprochement entre la revendication d’une liberté vestimentaire et la fonction mortifère d’un même carré de tissus.
Faire porter à notre système éducatif la responsabilité de ces comportements reviendrait à doter cette belle institution d’une toute puissance qu’elle a perdue, concurrencée par ces fameux réseaux et la confusion qu’ils entretiennent entre croyance et connaissance.
Il est des utilisations politiques de ces réseaux. Elles sont assumées et leurs objectifs sont connus. Il en est d’autres qui ne sont que des prothèses narcissiques offertes à des adolescents en mal de statut et de reconnaissance, et dont le caractère ludique a aboli les frontières entre le jeu et le tragique, ouvrant la voie aux discours et comportements dont les conséquences dans la vraie vie sont comme effacées. Le sentiment que sur les réseaux on peut parler sans se préoccuper de ce qu’il adviendra de nos mots peut avoir des effets dramatiques.
C’est encore à notre école de la République qu’il reviendra de former ces jeunes que nous perdons. Donnons-lui les moyens dont elle a besoin et soutenons-la.
Gilbert ABERGEL, Président du Comité Laïcité République
Ce billet d’humeur est bien sûr intéressant mais il concerne des filles qui revendiquent des racines étrangères souvent par manque d’intégration.
Il serait opportun de faire porter l’effort d’émancipation sur celles qui arrivent par le biais de mariages arrangés voire forcés et qui sont quasiment assignées à résidence chez elle et placées sous la domination d’un homme dont le projet est de les maintenir dans une minorité perpétuelle.